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Sommeil de bébé et Noël : comment garder l’équilibre sans perdre la tête ?

Les fêtes approchent : les guirlandes s’allument, la magie de Noël s’installe doucement, les listes de cadeaux au Père Noël s’allongent… et peut-être que votre stress monte un peu aussi. Vous imaginez déjà les trajets, les repas interminables, les horaires décalés, les siestes perturbées, les remarques de l’entourage du style : « Oh mais il ne dort pas encore ? » « Et vous n’avez jamais essayé de le laisser pleurer un peu pour qu’il s’endorme seul ? » « Tu le portes un peu trop, tu vas en faire un bébé à bras ! » et un rythme de sommeil complètement chamboulé.


Respirez. Oui, le sommeil de votre bébé est important et vous souhaitez que tout se passe

bien. Oui, les fêtes de fin d’année bousculent l’organisation. Avec quelques repères, un environnement de sommeil adapté et une bonne dose de flexibilité, votre bébé (et vous !) pouvez traverser cette période sereinement.


Prendre un peu de hauteur sur les fêtes et le sommeil

D’abord, remettons les choses en perspective. À moins d’avoir des repas midi et soir pendant toute la semaine des vacances de Noël, une ou deux journées décalées n’auront aucun impact durable sur le rythme de sommeil de votre bébé.

Les enfants et les bébés ont une grande capacité d’adaptation, surtout s’ils sont entourés, et sécurisés. Ils retrouvent ensuite leur routine de sommeil habituelle.


Et surtout : vous avez les ressources pour ajuster. Vous connaissez votre bébé : ses signaux de fatigue, ses besoins, ses limites. Cette intuition-là sera votre meilleur repère pendant le temps des fêtes, afin de moduler les choses en fonction de la situation (et si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à lire les autres articles de blog pour vous aider !)


Apprivoiser la petite voix du stress parental

Ah, cette fameuse petite voix intérieure :« Il ne va jamais réussir à dormir avec tout ce bruit ».  « Et s’il saute une sieste ? Ce sera pire demain ». « On ne peut vraiment pas rentrer plus tôt ?».


Cette petite voix, toutes les familles la connaissent, surtout lors du premier Noël avec bébé.

Et si vous la remplaciez doucement par une autre ? Une voix plus calme, plus douce, plus confiante :« On va faire au mieux ». « Je connais mon enfant, je saurai m’adapter ».


L’objectif n’est pas la perfection, mais un équilibre : garder la routine du coucher comme repère, et accepter que tout ne sera pas contrôlable.


Ce que vous pouvez anticiper pour des fêtes plus douces

Pendant les fêtes, il y a plein de choses qu’on ne maîtrise pas (les horaires, le bruit, les remarques de l’oncle Robert…). Mais il y a aussi des éléments que vous pouvez anticiper pour rendre les journées plus douces.


Pour les trajets

  • Essayez de partir au moment d’une sieste : le cycle de sommeil peut s’amorcer plus facilement en voiture.

  • Évitez de rouler avec un bébé déjà épuisé.

  • Pour les retours tardifs, privilégiez un départ avant 3h du matin : après cette heure, l’horloge interne a du mal à relancer un sommeil profond.


Pour le sommeil sur place

  • Apportez ses repères : doudou, gigoteuse, objets de réconfort, bruit blanc, veilleuse s’il en utilise une.

  • Si possible, faites-lui découvrir l’espace où il dormira avant la sieste ou la nuit, en y passant quelques instants de jeu ensemble.

  • Prévoyez un lit parapluie ou un matelas pliable testé à la maison.


Pour les endormissements

  • Gardez un rituel du coucher simple : une phrase repère, un câlin, une chanson douce.

  • Étirez légèrement le rituel si besoin pour aider à la transition après un moment très stimulant.

  • Si votre enfant a besoin de proximité, portage ou endormissement dans les bras ne casseront pas ses habitudes de sommeil.

  • Si l’endormissement est difficile, ne vous acharnez pas : faites une pause, respirez, repartez plus tard ou demandez du relai si c’est possible.


Limiter la surstimulation : des temps de calme essentiels

Les fêtes, c’est un vrai festival sensoriel : lumières, arrivée du Père Noël, conversations, odeurs, activités… Certains bébés s’y adaptent naturellement. D’autres vivent les stimulations intensément.


Quand vous sentez que l’excitation monte :

  • isolez-vous un moment dans une pièce calme,

  • proposez un câlin,

  • baissez l’éclairage,

  • ou sortez quelques minutes dehors pour aider sa température corporelle et son rythme circadien à se réguler.


Garder un rythme, sans rigidité

Pendant les fêtes, il ne s’agit pas de maintenir une rigueur militaire, mais de préserver quelques repères essentiels.


Les siestes

Des siestes raccourcies, décalées ou en poussette ? Ce n’est pas grave. Une courte fenêtre de repos suffit parfois à rééquilibrer la journée. Vous pouvez également proposer des moments de calme dans la journée.


Le coucher

Un coucher plus tardif ne chamboulera pas son programme de sommeil. Ce qui compte, c’est de reprendre ensuite la routine habituelle, sans pression ni culpabilité.

Si votre enfant se réveille plus tôt le lendemain, ce n’est pas un « mauvais signe » : fatigue passagère, excitation, besoin de lien… Un peu de repos, de lumière naturelle, et tout revient vite à l’équilibre.


S’adapter au tempérament et à l’âge de votre enfant

Chaque enfant vit Noël à sa façon :

  • Certains dorment partout, sans se soucier du bruit ou de la lumière.

  • D’autres sont très sensibles aux stimulations : ils auront besoin de plus de calme, de repères, de proximité.

  • Et puis il y a ceux qui veulent profiter de la fête, surtout chez les plus grands. Et c’est complètement possible !

Aucun n’a tort, aucun n’a raison : ils suivent simplement leur tempérament.


Et pour vous, parent ?

Parce que oui, tout ne tourne pas autour du bébé, ces fêtes sont aussi les vôtres. Vous avez

le droit de profiter, de souffler, de manger chaud (oui, je sais, moment rare !).

Si vous sentez le stress monter, autorisez-vous une pause : demandez du relais, sortez prendre l’air, accordez-vous quelques minutes seule pour vous recentrer. Votre apaisement contribue directement à celui de votre enfant.


Après les fêtes : retour en douceur

Une fois les festivités terminées, le retour à la maison marque la reprise des repères. Bonne nouvelle : les enfants récupèrent vite quand on retrouve des repères clairs.

Quelques astuces pour une reprise sans heurts :

  • réinstaurer les horaires de sommeil,

  • remettre en place la routine du coucher,

  • offrir un ou deux jours plus calmes,

  • retrouver l’environnement de sommeil habituel.


Le plus important : la perception du parent

Le vrai défi n’est pas tant le sommeil, mais le rapport au lâcher-prise. Noël révèle souvent notre envie de bien faire, notre fatigue, ou notre peur d’être jugés.


Et si cette année, vous vous offriez un peu plus de douceur envers vous-même ? De vous rappeler que vous êtes un super parent, même si les siestes sont décalées ou si le coucher finit dans le canapé ? Les couchers tardifs ou les endormissements dans les bras n’effacent pas des mois d’habitudes de sommeil stables.

Vous êtes un excellent parent, même si tout n’est pas parfait pendant les fêtes.


J’ai été, moi aussi, de la team appréhension et hypervigilance. Et puis un premier Noël avec un bébé en pleine poussée dentaire, et un Nouvel An avec une grippe, ça remet bien les priorités en place !


Besoin d’un accompagnement bienveillant  pour améliorer le sommeil de votre enfant ? N’hésitez pas à me contacter


 
 
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